Coca-Cola Company soutient la campagne » Stop Hate For Profit « : le colosse vient de décider d’arrêter la publicité sur Facebook pendant au moins 30 jours. Dès le 1er juillet, il n’y aura donc plus de messages publicitaires sur Facebook dédiés à l’entreprise spécialisée dans les boissons non alcoolisées.
Coca-Cola rejoint le boycottage de la publicité sur les réseaux sociaux
Stop Hate For Profit, initialement soutenu par certaines marques de vêtements, a rapidement été approuvé par des entreprises de différents secteurs. Tout a commencé lorsque certaines pages ont partagé du contenu où beaucoup ont vu la violence, la haine et la désinformation. La demande reçue de Facebook et d’autres réseaux sociaux est une réglementation plus stricte concernant les messages incitant à la haine, à la violence et au racisme.
James Quincey, PDG de Coca-Cola, a déclaré dans une note publiée sur le site officiel:
À partir du 1er juillet, Coca-Cola Company suspendra la publicité payante sur toutes les plateformes de médias sociaux dans le monde pendant au moins 30 jours. Nous prendrons un certain temps pour réévaluer nos normes et politiques publicitaires afin de déterminer si des critiques sont nécessaires en interne et ce que nous devrions attendre de nos partenaires de médias sociaux pour débarrasser les plateformes de la haine, de la violence et du contenu inapproprié. Nous attendons plus de responsabilité, d’action et de transparence.
Probablement non seulement Facebook sera victime de ce boycott – également promu par Unilever – mais plutôt tous les médias sociaux, y compris Instagram, Twitter et YouTube. Bien que le plus gros profit pour la société de Mark Zuckerberg provienne des petites et moyennes entreprises, l’action choisie par Coca-Cola Company représente une mauvaise publicité pour le géant. Il y a quelques jours à peine, un porte-parole de Facebook a déclaré:
Nous investissons des milliards de dollars chaque année pour assurer la sécurité de notre communauté et travaillons en permanence avec des experts externes pour revoir et mettre à jour nos politiques. Nous savons que nous avons encore beaucoup de travail à faire et continuerons de travailler avec des groupes de défense des droits civiques et d’autres experts pour développer encore plus d’outils, de technologies et de politiques pour poursuivre cette lutte.
Il suffit d’attendre pour savoir comment évoluera cette situation délicate.