Bilan sanguin, la vitesse de sédimentation (test de Biernacki) et analyse d’urine – ce sont trois tests qui peuvent sauver des vies. Les médecins soutiennent qu’il vaut la peine de faire ces analyses une fois par an. Elles sont sûres et vous permettent d’attraper de nombreuses maladies à un stade précoce.
La détection du cancer
La morphologie annuelle et les tests urinaires généraux ne sont pas inclus dans la liste de dépistage pour la détection de la maladie (comme, par exemple, la cytologie en tant que test indiquant les anomalies potentielles pouvant être associées au développement du cancer du col utérin).
Les hématologues soulignent cependant que leur expérience professionnelle et leur bon sens dictent qu’il soit proposé aux patients de se soumettre à cet examen simple et non-invasif malgré ce manque.
De nombreux cancers du système circulatoire ne donnent pas de symptômes clairs : par exemple, le patient peut facilement expliquer le sentiment de fatigue dû au surmenage.
Au cours du débat « Time in Oncology », les oncologues ont souligné qu’en raison de l’absence de symptômes évidents, c’est grâce à la morphologie, à la vitesse de sédimentation et aux tests urinaires généraux que ces maladies potentiellement mortelles peuvent être « attrapées » à un stade précoce.
Pas seulement le cancer
La numération sanguine et l’analyse d’urine permettent également de détecter d’autres problèmes de santé, tels que l’anémie (une des maladies chroniques les plus courantes entraînant une déficience de tout le corps et un symptôme de nombreuses autres maladies.), une inflammation, une maladie rénale, une déshydratation. Résultant d’états pathologiques ou de certaines maladies métaboliques.
La vigilance oncologique
Les oncologues font appel à des médecins d’autres spécialités depuis des années pour préserver le soi-disant la vigilance oncologique, et donc la sensibilisation aux symptômes qui peuvent ou non indiquer le développement du cancer.
Au cours du débat, les experts ont souligné que les patients devraient également faire preuve de vigilance en matière d’oncologie, bien qu’à un niveau différent.
Une telle vigilance du côté du patient n’est pas seulement une connaissance de son corps, mais une attention aux symptômes alarmants.
Cela signifie également qu’il faut appliquer les principes d’un mode de vie sain, c’est-à-dire prendre soin de son poids, éviter l’abus d’alcool, le tabagisme, une bonne alimentation, des exercices et des bilans de santé réguliers.
En attendant, il y a quelque chose pour lequel se battre. L’obésité, l’alcool et le tabac sont trois facteurs de risque importants conduisant au développement de nombreux cancers.